183. Flow My Tears
Chanson de la Renaissance, Angleterre. Par John Dowland (1563-1626).
Flow, my tears, fall from your springs
Exiled forever, let me mourn
Where night's black bird her sad infamy sings
There let me live forlorn
Down, vain lights, shine you no more
No nights are dark enough for those
That in despair their lost fortunes deplore
Light doth but shame disclose
Never may my woes be relievèd
Since pity is fled
And tears, and sighs, and groans, my weary days
My weary days, of all joys have deprivèd
From the highest spire of contentment
My fortune is thrown
And fear, and grief, and pain, for my deserts
For my deserts, are my hopes ; since hope is gone
|: Hark, you shadows that in darkness dwell
Learn to contemn light
Happy, happy they that in hell
Feel not the world's despite :|
Traduction en français:
Coulez, mes larmes, tombez de vos sources !
Exilé pour toujours, laissez-moi me plaindre
Où l’oiseau noir de la nuit chante sa triste infamie,
Là, laissez-moi vivre, désespéré.
Éteintes, vaines lumières, ne brillez plus
Aucune nuit n’est assez sombre pour ceux-là
Qui, dans le désespoir, déplorent leurs chances perdues
La lumière ne révèle rien que la honte
Jamais mes malheurs ne pourraient être soulagés
Étant donné que la pitié a fui
Et les larmes, et les soupirs, et les grognements,
Ont privé mes jours las, mes jours las, de toute joie.
De la plus haute cime de la satisfaction
Ma chance a été lancée
Et peur, et chagrin, et douleur comme punitions,
Comme punitions, sont mes espoirs ; puisque l’espoir s’en est allé.
Écoutez ! Vous, ombres qui demeurez dans l’obscurité
Apprenez à mépriser la lumière
Heureux, heureux ceux qui, en enfer,
Ne ressentent pas le mépris du monde.